La Galerie d’art
La Sacristie

La Galerie d’art la Sacristie prend une pause en 2024, le temps de rénover les fondations de l’église du village.

En 2023, c’est au tour de l'artiste Nathalie Ampleman et de l'écrivaine Nathalie Plaat de présenter l'exposition Venir au monde.  « Il y a mille manières de venir au monde, mille naissances qui jalonnent une existence.  Chaque fois, elles sont précédées de leur petite histoire de douleur, de contractions, de leur « petite mort » et autres pertes », explique le duo de Nathalie.

À travers différentes techniques anciennes et poétiques, l'exposition présente une variété d'œuvres d'art. Les techniques alternatives photographiques de la gomme bichromatée et du cyanotype sont utilisées pour créer des images mystérieuses avec la lumière du soleil et l'alchimie du temps.

En 2022, l’exposition Pauses marie les photographies d’Annick Sauvé et les mots de Sonia Bolduc autour des thèmes du hasard, du destin et des histoires qui sont les nôtres. Les artistes demandaient : « Et si on s’arrête sur un point très précis du récit? Une pause sur image, comme une diapositive abandonnée dans un carrousel. Ce qui précédait, ce qui est survenu ensuite, tout ça s’est perdu. Il faut l’inventer. Ou le réinventer. C’est votre rôle. Le nôtre, c’était de rassembler quelques pauses, chacune à sa façon. »

En 2021, après une année de pause forcée par la pandémie, la Galerie d’art La Sacristie présente l’exposition en poésie et en images photographiques de Normand Achim, Désormais, l’avenir se mesure à la montée des eaux. Pour cette exposition, l’artiste autodidacte a suivi, mois après mois, la grossesse de son amie Judith Ruel en utilisant sa vieille Rolleiflex 1952 et sa Nikon numérique. Sont nés de cette démarche une série de photomontages.

À l'été 2020, la Covid-19 frappe la planète et les musées, galeries et centres d’art se vident. Pas question de voir la galerie abandonnée, Louise Marois y propose donc une exposition de dessins issus de son recueil de poésie La cuisine mortuaire.

À l’été 2019, les visiteurs qui passent au village peuvent admirer les photos de voyage et textes poétiques de l’artiste Catherine Durand.

C’est l’été aussi où Louise Marois présente 365 jours. 365 petites boîtes en carton entièrement faites à la main et recouvertes de vieilles éditions de livres, et visibles dès les portes centrales de l’église franchies. Elles sont protectrices de quelque chose d’indispensable; les mots, la langue, la poésie. Resserrées les unes contre les autres sous le verre des présentoirs d’antan, elles sont dénonciatrices et raconteuses, percutantes et même rêveuses. Elles sont singulières et uniques, car elles sont notre culture.

En 2018, l’exposition Les futurs disparus, composée des photos de René Bolduc et des poèmes de Mélanie Noël, couvre les murs de la Sacristie. Composée uniquement de photographies prises sur le territoire de l’Estrie, Les futurs disparus est un hommage aux humains qui disparaissent au quotidien et aux époques jadis rêvées qui sont maintenant des passés à raconter. Le récit des visages qui s’interchangent sur une terre qui se transforme et appartient à tous les temps. 

En 2017, la Galerie d’art la Sacristie accueille le travail du photographe Stéphane Lemire. À partir de cette année-là, une nouvelle exposition sera présentée chaque saison estivale.